vue générale - sur la photo, Fanny Catel et Thierry Raynaud
pièce en un acte par le collectif Zirlib, 2010
Texte et mise en scène : Mohamed El Khatib
Scénographie : Hubert Lafore
Interprétation : Nolwenn le Tallec, Fanny Catel, Eric Fouchet, Thierry Raynaud, Raymond Boino, Fabrice Adde
Musique live : Nicolas Jorio
Environnement lumineux : Jules Gamin
Travail vocal : Thierry Peteau
 
co-production Scènes Nationales de Blois et de Sète
 
INTENTION SCÉNOGRAPHIQUE
L’installation évoque une allée de cimetière. Une couche de gravier de calcaire blanc concassé est étendue jusqu’aux limites internes du bâtiment sur la totalité du plateau dégagé de tout pendillon. Le gravier est identique à celui que le public peut fouler dans le cimetière de la ville où l’on joue. Tout au long du spectacle ce sol est malmené par les mouvements des comédiens. L’idée consiste à proposer un éclairage particulier sur le texte et les comédiens. Le dispositif est un soutien pour le jeu des comédiens, il se fait oublier tout en rappelant ponctuellement un des ressorts du texte : une quête fragile sur l’acceptation de la disparition, de la mort.
Les effets obtenus sont : l’éclairage par en-dessous des comédiens dans le halo de lumière réfléchi par le gravier ; la prise d’empreinte des gestes sur le plateau ; le recouvrement sans scrupule de cette fragile mémoire par de nouvelles traces ; des nuages de poussière blanche, marqueurs éphémères des mouvements ; une texture sonore des déplacements.
détail de la texture du sol - sur la photo Fanny Catel
étape de travail, extrait musical Phil Minton, vidéo Hubert Lafore
 
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